Maintenant que les dernières touches ont été apportées dans la zone récréative du site des aqueducs, à proximité de la plage Ouest de Port Hope, les travaux des LNC sont terminés. Plus de 47 000 tonnes de matériaux contaminés, soit trois fois plus que l’estimation d’origine, ont été retirées de cette zone.
Le côté Est du site a été entièrement restauré à des fins récréatives. Nous avons notamment planté plus de 140 arbres, aménagé des sentiers pédestres et installé des équipements de jeux accessibles. Cette zone est désormais un espace accueillant pour les activités communautaires et dispose d’un stationnement pour ceux qui se rendent à la plage.
Les travaux de restauration sont toujours en cours dans la partie Ouest du site afin de le remettre dans son état naturel, ce qui favorisera le développement de l’écologie des zones humides et de l’habitat des poissons dans le secteur du ruisseau Alexander. Ces travaux complexes sont réalisés avec la collaboration de plusieurs organismes de réglementation, notamment le ministère des Pêches et des Océans du Canada et le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario. Pour procéder à ces importants travaux de restauration, les LNC ont également fait appel aux Premières Nations des traités Williams, ainsi qu’à l’Office de protection de la nature de Ganaraska et à la municipalité de Port Hope.
Les caractéristiques de ce site seront semblables à celles qui prévalaient dans cette région avant l’industrialisation. La restauration permettra de créer un corridor naturel qui favorisera la présence de nombreuses espèces de flore et de faune, ainsi qu’un riche espace sauvage au sein de la zone urbaine de Port Hope. Ces travaux de restauration sont un exemple d’application de la science occidentale et des connaissances autochtones.
Le site devrait être prêt en 2026. Le site sera plus arboré et un pavillon y sera construit.
Les travaux sur ce site se sont avérés difficiles en raison de la proximité du lac Ontario et de la profondeur à laquelle se trouvaient les matières contaminées. Le site fera donc l’objet d’une demande d’exemption en raison de circonstances spéciales, pour que des poches isolées de déchets radioactifs de faible activité qui se trouvent enfouies profondément sous terre (de deux à quatre mètres) restent sur le site. La stratégie proposée repose sur des protocoles stricts visant à protéger la santé humaine et l’environnement. Plus de renseignements seront offerts lors d’une séance d’information publique dont la date sera annoncée ultérieurement.
Les résidents sont encouragés à faire part de leurs commentaires sur les plans de restauration au propriétaire foncier, à savoir la municipalité de Port Hope.
Pour plus d’informations sur les travaux de l’IRPH, contactez-nous à www.phai.ca ou au 905-885-0291.

