Déclencheurs du contrôle de la poussière
Le plan de gestion de la poussière de l’IRPH part du principe que les activités réalisées dans le cadre des projets peuvent générer des niveaux de poussière susceptibles d’avoir des effets nuisibles, voire dangereux, sur les personnes et sur l’environnement. C’est pourquoi la prévention et le contrôle de la poussière incombent à l’ensemble des effectifs œuvrant sur un chantier. Ils ont la formation voulue pour agir rapidement dès que la poussière est visible.
La quantité totale de poussière générée pendant les travaux fait l’objet d’une surveillance permanente et les résultats sont comparés à des niveaux de référence – niveaux de contrôle administratif et niveaux d’action. Ces deux niveaux sont bien en deçà des limites réglementaires fixées par le ministère de l’Environnement. Cependant, ils fonctionnent comme des déclencheurs. Ils indiquent que les travaux doivent être interrompus et qu’il faut agir immédiatement.
Le plan de gestion de la poussière de l’IRPH part également du principe que la poussière en suspension dépend de trois conditions : l’exposition du sol, le vent et la sécheresse. Il suffit d’éviter ou de gérer ces conditions pour prévenir et contrôler la poussière.
Prévention
Avant le début des travaux, on peut prendre les mesures de prévention suivantes :
- Humidifier le sol là où il est sec
- Réduire les activités ou les charges pour ne pas générer de poussière inutilement
- Installer des clôtures brise-vent autour du périmètre du chantier
- Remettre à plus tard les travaux susceptibles de produire de la poussière si l’on prévoit que la vitesse du vent soutenu dépassera 36 km/h, à moins que l’entrepreneur ne puisse démontrer que le chantier est suffisamment protégé et que le vent ne soulèvera pas la poussière.
Contrôle
Pendant les travaux, les mesures de gestion de la poussière sont les suivantes :
- Dès que l’on voit de la poussière, agir rapidement, par exemple en humidifiant le sol.
- Réduire au minimum les endroits où le sol est exposé et appliquer une couverture nocturne.
- Bâcher, surveiller et nettoyer les camions transportant de la terre et des déchets.
- Interrompre les activités qui génèrent de la poussière si la vitesse du vent dépasse 36 km/h pendant deux heures, à moins que l’entrepreneur ne puisse démontrer que le chantier est suffisamment protégé pour que le vent ne génère pas de poussière.
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