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avril 13, 2022

Dégel printanier et gestion de l’eau

Avec le printemps, les températures sont plus chaudes, la neige fond et il pleut souvent. Nous attendons avec impatience les « pluies d’avril qui apportent les fleurs en mai », bien que l’eau puisse poser une variété de difficultés aux projets de l’IRPH. La gestion de l’eau fait partie intégrante du processus de nettoyage et de restauration et les conditions météorologiques sont surveillées de près afin de s’assurer qu’il n’y a pas de surprises. On s’attend à ce que les niveaux d’eau de la rivière Ganaraska et du lac Ontario augmentent, et il arrive souvent que des bassins et des mares se forment dans les excavations ouvertes. De plus, les sites du secteur riverain de Port Hope, comme les viaducs, sont marécageux et peuvent devenir plus humides au printemps.

La gestion de l’eau demeure une priorité pour les équipes qui sont sur le terrain et sur le site des installations de gestion à long terme des déchets de Port Hope et de Port Granby.   Les deux installations disposent d’usines de traitement des eaux usées qui traitent les eaux de surface et les eaux souterraines contaminées pendant la construction du monticule de stockage, ainsi que l’eau contaminée provenant du monticule une fois qu’il est fermé et recouvert.  Plus de 1,4 million de mètres cubes d’eau propre ont été déversés dans le lac Ontario entre les deux installations de traitement des eaux, soit plus de 575 piscines olympiques!

Sur les sites de l’IRPH comportant des excavations ouvertes, diverses techniques permettent de détourner les eaux de ruissellement ou les eaux propres de l’endroit où elles se trouvent, notamment des bermes et des bâches posées sur les excavations ouvertes. On peut aussi ajouter des rallonges aux tuyaux de descente d’eau pluviale des maisons afin de canaliser l’eau, ou de créer des puits secs pour évacuer l’eau indésirable.

Les pompes à eau actionnées par des générateurs sont essentielles pour évacuer les eaux souterraines qui s’accumulent dans les excavations ou qui sont présentes sur les sites. Cette eau est analysée et traitée si nécessaire, avant d’être rejetée.  L’eau est généralement transportée vers la station d’épuration des eaux usées pour y être traitée.

Les entrepreneurs comblent les excavations dès que possible, en veillant à niveler le sol de sorte que les eaux pluviales s’écoulent loin du site ou des fondations de la maison.  Le compactage du sol augmente la densité du sol et réduit donc le taux d’infiltration de l’eau.  Selon la zone, d’autres barrières peuvent être utilisées lors de la restauration du site pour faciliter la gestion de l’eau, par exemple, du gravier, de l’herbe et de l’asphalte ou du béton.

Des stratégies telles que l’augmentation de la capacité de stockage pour le traitement de l’eau à l’usine d’épuration de Port Hope, la réduction de la profondeur d’excavation sur les sites et le renforcement des mesures de contrôle de l’érosion du site ont permis de nettement améliorer la gestion de l’eau. Ces mesures font partie des pratiques de gestion adaptative et continuent d’influencer la façon dont nous effectuons notre travail.  Le personnel désigné surveille les sites pendant les fins de semaine et les vacances, en particulier pendant la saison des pluies, afin de parer à toute situation imprévue.

Les entrepreneurs de l’IRPH qui travaillent sur nos projets sont prêts à relever les défis que la gestion de l’eau peut présenter et à ajuster les plans de travail au besoin, en gardant toujours la sécurité à l’esprit. Les LNC sont convaincus qu’en faisant preuve de souplesse et d’ouverture face aux situations changeantes, les activités de l’IRPH seront menées à bien.



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