Tous les grands sites étant terminés ou en bonne voie de l’être, la majeure partie des déchets historiques de faible activité de Port Hope sont maintenant stockés en toute sécurité dans le cadre de l’Initiative de la région de Port Hope (IRPH). Une fois le nettoyage terminé sur un site donné, on procède à l’étape suivante, la restauration. C’est souvent la dernière touche qui change tout.
« Dès le début, l’IRPH a été décrite comme la création d’un héritage pour les générations qui nous suivront. Pour nous, aux LNC, il s’agit de faire un pas de plus vers un avenir plus propre, a déclaré Scott Cameron, directeur général responsable de l’IRPH. Maintenant que nous avons assaini des zones autrefois contaminées, la municipalité de Port Hope – propriétaire de la majorité des grands sites – a la possibilité de décider de la manière dont les terrains seront remis en état. »
Les travaux de restauration comprennent un nouveau sol, la mise en place d’un contrôle de l’érosion, le nivellement et la plantation d’arbres. Dans certains cas, on remplace ou on installe des infrastructures. Le centre de loisirs du parc Lions et la lagune Chemetron seront restaurés dans des conditions semblables à celles d’un parc, avec des places assises et des sentiers de promenade.
« Nous travaillons avec des spécialistes pour choisir les espèces indigènes et ce qui convient le mieux aux zones à restaurer. Nous veillons également à ce que les plantations, y compris les arbres, soient entretenues en vue de prospérer », ajoute M. Cameron.
La restauration est toujours effectuée en fonction des directives du propriétaire afin de s’assurer qu’elle répond à ses besoins actuels, mais aussi futurs. Parfois, les propriétaires peuvent décider de ne pas faire remplacer certains éléments, tels que les structures, les plantations ou les terrains de jeux.
Le principe est le même pour les propriétés privées où la restauration fait l’objet d’une discussion et d’une approbation par les propriétaires. Le détail des travaux est consigné dans une entente d’assainissement et de restauration avant le début des travaux.
« Nous savons que les choses peuvent changer au fur et à mesure des travaux d’assainissement et de restauration, et c’est pourquoi notre équipe de projet entretient un dialogue soutenu avec les propriétaires. On veut ainsi s’assurer que tout le monde est satisfait de la restauration », affirme M. Cameron.
La restauration des sites assainis montre clairement que les déchets historiques, qui constituent un problème environnemental de longue date, ont été traités au moyen de pratiques de gestion sûres, ce qui a permis d’améliorer considérablement l’environnement.
