Back To Top
juin 21, 2022

Les LNC s’engagent à renforcer les relations avec les Autochtones

Le bureau de gestion du programme des déchets historiques des LNC et les projets de l’Initiative dans la région de Port Hope (IRPH) sont situés sur les terres visées par le traité des Premières Nations signataires des traités Williams, plus précisément le traité signé avec les Premières Nations des Mississaugas d’Alderville, de Curve Lake, de Hiawatha et de Scugog Island.

Les Premières Nations des Mississaugas sont également signataires de divers traités datant des 18e et 19e siècles qui couvraient des territoires situés dans différentes parties du centre-sud de l’Ontario. En 1923, les Premières Nations des Mississaugas et les Premières Nations Chippewa de Rama, Beausoleil et Georgina Island ont signé les traités Williams et, plus de 90 ans plus tard, en juin 2018, elles se sont unies pour veiller à ce que leurs droits sur ces terres et la relation qu’elles entretiennent avec celles-ci soient respectés grâce à un accord renouvelé avec le Canada et la province de l’Ontario. La zone dans laquelle nous sommes situés abrite également des peuples autochtones des quatre coins de la région et du Canada. Les LNC sont reconnaissants envers ces peuples d’avoir l’occasion de travailler sur ces terres et ces cours d’eau d’importance traditionnelle et culturelle.

La mobilisation des Autochtones est un élément essentiel de l’IRPH et de tous les projets des LNC. Les LNC et Énergie atomique du Canada limitée (EACL), la société d’État charger de surveiller les LNC au nom du gouvernement fédéral, se sont engagés à communiquer de façon ouverte et transparente avec les détenteurs de droits et d’intérêts autochtones. Les deux organismes désirent faire progresser la réconciliation par des actions porteuses.

Les LNC reconnaissent que l’inclusion du savoir autochtone – en particulier dans les domaines de la protection de l’environnement et de la durabilité – dans le cycle de vie des projets peut compléter et améliorer les opérations et les activités menées sur ses sites. L’automne dernier, les LNC ont embauché un directeur des relations avec les Autochtones, chargé de mettre en place et d’orchestrer une stratégie organisationnelle visant à établir des relations avec les peuples autochtones. L’équipe de l’IRPH a également été élargie pour inclure une personne responsable de la mobilisation des Autochtones.

Lorsque l’IRPH est passée à la phase de mise en œuvre en 2012, la Première Nation des Mississaugas visée par les Traités Williams a demandé d’être régulièrement tenue au courant de l’évolution des projets.

Le personnel des LNC a rencontré au moins une fois par an des représentants de la Première Nation de Hiawatha, de la Première Nation de Curve Lake, de la Première Nation des Mississaugas de Scugog Island et de la Première Nation d’Alderville pour faire le point sur les projets et engager des discussions sur des sujets tels que la protection de l’environnement, les perspectives économiques et la protection des ressources du patrimoine.

Au cours des dernières années, les LNC ont également partagé des mises à jour  avec des représentants de la Nation Anishinabek et de la Nation Métis de l’Ontario. En raison de leur proximité avec les sites de l’IRPH et de leur intérêt pour d’autres projets dans la région, les Mohawks de la baie de Quinte et les conseils métis locaux ont reçu de l’information sur le projet et des invitations à des événements spéciaux tels que la Journée de l’industrie, des salons de l’emploi et des séances d’information.

En 2021, à la demande de la Première Nation de Curve Lake, l’équipe des LNC chargée des consultations avec les Autochtones a organisé des réunions mensuelles avec des représentants des Premières Nations des Mississaugas ainsi que des communautés Chippewa, notamment des membres du personnel de la Première Nation de Beausoleil, de la Première Nation de Georgina Island et de la Première nation de Rama. Les sujets de discussion sont déterminés d’un commun accord. Ils portent sur les projets d’assainissement de l’environnement des LNC ou sur des questions touchant particulièrement ces Nations. Les précieux commentaires recueillis auprès des Autochtones permettent aux LNC d’élaborer des documents de projet en utilisant un langage plus nuancé et en adoptant des perspectives inclusives.

Les LNC s’engagent à reconnaître les droits et les intérêts des Autochtones et à mieux connaître leur histoire et leurs valeurs afin de continuer à tisser des relations avec eux.  Pour en savoir plus sur l’histoire autochtone de la région de Port Hope, cliquez ici.



Mises à jour récentes