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novembre 21, 2022

Protéger le papillon monarque

À l’approche de l’hiver et du temps froid, on a moins l’occasion d’observer le magnifique papillon monarque. On l’aperçoit souvent sur les sites de l’IRPH et le personnel et les entrepreneurs des LNC restent vigilants, car ils ont pour mission de protéger l’habitat de ces papillons et d’autres espèces en péril pendant les travaux de construction.

L’été dernier, nous avons aperçu des monarques sur le site du port de Port Hope et du quai central. Les papillons monarques sont courants dans tout le sud de l’Ontario et on les trouve souvent dans les champs ou les prairies où les fleurs sauvages poussent abondamment. Ces papillons ne se reproduisent que dans les habitats où l’on trouve des asclépiades – dans les prés, les marais, sur les bords de route et dans les jardins, qui sont autant d’endroits, comme le port de Port Hope, où l’on mène des travaux dans le cadre de l’IRPH. On trouve également ces fleurs dans les jardins, un peu partout en ville.

Les techniciens en environnement qui surveillent les sites de l’IRPH sont attentifs aux effets que les travaux pourraient avoir sur les lieux où se trouvent l’asclépiade et les papillons. Ils sont aussi attentifs à la faune et la flore qui pourraient subir des perturbations pendant les activités de nettoyage ou de remise en état. Dans ce cas, la zone en question est soigneusement isolée pour éviter toute perturbation pendant les travaux.

En 2016, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada a désigné le papillon monarque comme espèce en voie de disparition. De plus, récemment, l’Union internationale pour la conservation de la nature a classé ce papillon sur une « liste rouge » d’espèces en péril. Le papillon monarque est menacé, car sa population est en déclin en raison de la destruction de son habitat et des changements climatiques.

Le papillon monarque et son habitat figurent depuis longtemps dans la base de données des espèces en péril de l’Initiative dans la région de Port Hope et, à ce titre, ils sont protégés. La base de données permet d’identifier les plantes et les animaux protégés en vertu de la législation fédérale ou provinciale et aide les LNC à protéger ces espèces et leurs habitats. Pour ce faire, nous procédons de deux façons : soit nous les évitons, soit nous gérons les interactions là où des activités de construction et de remise en état sont prévues. Par exemple, sur le site des viaducs, à Port Hope, on envisage de contourner un « sanctuaire de papillons » pendant les travaux d’assainissement.

La surveillance de l’environnement est un volet prioritaire des activités de l’IRPH et vise à protéger la santé humaine, ainsi que la flore et de l’environnement en général.

Pour plus de renseignements sur notre plan de protection de l’environnement, cliquez ici.



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