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février 05, 2025

Restauration près de la plage ouest de Port Hope

Les travaux réalisés dans le cadre de l’Initiative dans la région de Port Hope (PHAI) sur le site des Aqueducs – Ouest, près de la plage Ouest, seront bientôt terminés. Nous avons extrait de ce secteur plus de 23 000 mètres cubes de matériaux contaminés, c’est-à-dire trois fois plus que ce qui avait été prévu à l’origine. La décontamination du site, qui a commencé par la mobilisation des ressources de l’entrepreneur à la fin de 2022, s’est avéré difficile en raison de la proximité du lac Ontario.

« Les travaux réalisés sur ce site ont été marqués par une constante gestion des eaux souterraines qui s’accumulaient dans le fond de presque toutes les zones d’excavation. Cette eau était donc transportée par camion jusqu’à l’usine de traitement des eaux usées des LNC, située à Port Hope, pour y être traitée avant d’être rejetée », a déclaré Mark Gardiner, chef de projet.

Le volume d’eau et la profondeur à laquelle se trouve les matériaux contaminés dans la partie orientale du site, près de la zone de la plage Ouest, ont amené la municipalité de Port Hope à approuver la demande d’exemption en raison de circonstances spéciales. Cela signifie que les déchets radioactifs historiques de faible activité (DRFA) qui se trouvent dans un endroit isolé – à environ deux à quatre mètres de profondeur dans le sol, seront laissés en place. Ce dossier a été traité selon le protocole qui s’applique à une demande d’exemptions pour circonstances spéciales présentée par une personne compétente. Il garantit que la santé humaine et l’environnement sont protégés lorsque des matières sont laissées en place.

Les plans de restauration de cette section, comme c’est le cas pour tous les autres projets de l’IRPH, sont préparés en fonction des directives des propriétaires, en l’occurrence de la municipalité de Port Hope. La restauration de la partie orientale du site est déjà terminée. Les dernières touches, consistant notamment à remplacer les pierres en bordure du stationnement, devraient être apportées au printemps. Les pierres seront remplacées par une version plus naturelle, les mêmes que celles utilisées sur un autre site de projet de l’IRPH. Cette section du site devrait avoir une vocation récréative.

La section ouest du site sera remise dans un état plus naturel dès le printemps. Les plans de restauration tiennent compte des commentaires des communautés autochtones, des organismes de réglementation, notamment du ministère des Pêches et des Océans du Canada, du ministère des Ressources naturelles de l’Ontario, de l’Office de protection de la nature de la région de Ganaraska et de la municipalité de Port Hope.

Ces plans visent essentiellement à remettre en état le ruisseau Alexander et la zone humide contenant des niveaux d’eau plus profonds, et ce, dans l’objectif de favoriser la restauration de l’habitat du poisson. La zone humide qui vient d’être restaurée et le ruisseau Alexander n’entreront pas en contact avec le sol contaminé qui restera enfoui en profondeur dans la partie orientale du site.

Dans le cadre des relations des LNC avec les communautés autochtones, ainsi que des exigences fédérales en vertu de la Loi constitutionnelle de 1982, de l’obligation constitutionnelle de consulter à laquelle est soumise la Couronne et de la Loi UNDRIP, les LNC ont consulté les Premières Nations visées par les traités Williams, qui sont détentrices de droits issus de traités et qui ont des intérêts légitimes dans l’écosystème et la pêche dans le ruisseau Alexander. Ces droits issus de traités ont été réaffirmés par la Convention de règlement des Premières Nations visées par les Traités Williams de 2018. Les discussions entourant la planification de la restauration ont porté, entre autres, sur le partage d’information relative aux défis opérationnels et sur la décision de laisser une partie des matières contaminées enfouie en profondeur dans le sol.

« L’intégration des contributions et des systèmes de connaissances autochtones dans les plans de l’IRPH visant à restaurer le site et à favoriser la création d’habitats est un atout. Elle permet de bonifier les plans de conception et le potentiel écologique à long terme de cette partie du site afin de favoriser la biodiversité et l’épanouissement de la faune, ce qui profitera aux prochaines générations, en plus de réellement contribuer aux efforts de Vérité et de Réconciliation », a déclaré Sarah Anderson, responsable des relations avec les peuples autochtones dans le contexte de l’IRPH

Les résidents de Port Hope sont invités à communiquer directement avec la municipalité de Port Hope pour donner leur avis sur les plans de restauration de toute propriété appartenant à la municipalité. Des commentaires avaient été recueillis lors de la restauration de site comme le centre du parc récréatif Lions, la lagune Chemetron, et du secteur riverain, alors que la municipalité préparait son plan directeur.

Si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements sur les travaux réalisés dans le cadre de l’IRPH, veuillez nous contacter du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30, par téléphone, au
905-885-0291, par courriel, à [email protected] ou en visitant notre site Web (www.phai.ca).



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