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juin 17, 2019

De l’eau…partout, de l’eau

Comme l’a justement dit Audrey Hepburn : « l’eau, c’est la vie, et “eau potable” rime avec “santé” ». Mais est-ce qu’une « bonne chose » peut être « présente en excès »? À Port Hope, l’eau est abondante en raison des précipitations et du dégel printanier. Le lac Ontario a atteint un niveau historique et, selon les prévisions, les lacs vont enregistrer des niveaux d’eau record en juin 2019. Le niveau du lac Ontario devrait aussi rester au-dessus de la moyenne jusqu’à la fin de l’année.

Les travaux réalisés dans le cadre de l’IRPH ont subi les contrecoups de cette situation, puisque bon nombre d’entre eux sont effectués dans le port de Port Hope et sur d’autres sites riverains. « Nous avons bien pensé qu’il y aurait des inondations pendant le dégel printanier, mais on s’est vite rendu compte que le niveau des eaux était bien supérieur à la moyenne cette année, et nous avons agi en conséquence », raconte Chris Bobzener, gestionnaire de projet, Port de Port Hope et sites riverains.

Dans le cadre des pratiques de gestion adaptatives employées par les LNC, les entrepreneurs qui travaillent sur le projet sont préparés à relever des défis et à rajuster leurs plans de travail en conséquence.

Un rapide coup d’œil à l’ancien site des aqueducs (section est de la zone appelée « plage ouest) » qui fait actuellement l’objet de travaux d’assainissement montre que le niveau de la nappe phréatique est élevé, ce qui donne lieu à une hausse du niveau des eaux souterraines dans les excavations à ciel ouvert. Certaines stratégies permettent de s’adapter à cette situation, par exemple, l’augmentation du volume d’eau traitée sur place et à l’usine de traitement des eaux usées de Port Hope; la réduction de la profondeur des excavations sur le chantier, ou encore le renforcement des mesures de contrôle de l’érosion sur le site. Toutes ces tactiques améliorent la situation.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec nos entrepreneurs pour étudier les méthodes nous permettant de nous adapter aux niveaux élevés de l’eau et nous avons pu terminer les travaux de remise en état dans certaines sections de l’ancien site des aqueducs, a ajouté M. Bobzener. Nous nous sommes également en train de cerner les mesures qui nous permettront de relever le défi que va poser le niveau élevé de l’eau dans le port pendant les travaux de nettoyage de la zone portuaire ».

La météo est toujours un facteur à prendre en considération pendant les travaux de l’IRPH. Il faut parfois les remettre à plus tard pour des raisons de sécurité ou de conformité. Par exemple, en raison des précipitations, nous avons dû attendre avant de procéder à la pêche électrique visant à chasser le poisson du port. Finalement, quand les conditions météorologiques ont été favorables, nous l’avons fait. Et les préparatifs en vue du dragage et de la remise en état des murs du port se poursuivent.

Les LNC ont bon espoir que, grâce à leur stratégie de gestion souple et adaptative, les activités de l’IRPH réalisées dans le secteur riverain seront couronnées de succès. M. Bobzener nous rappelle que « même si nous effectuons des travaux là où le niveau de l’eau est élevé, cela ne pose aucun danger pour la santé ou la sécurité du public ».



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