Back To Top
août 03, 2021

Coyotes et perruches

Chaque jour, les chantiers de l’IRPH font l’objet d’une inspection visant à détecter l’impact que les travaux de construction et d’assainissement pourraient avoir sur l’environnement naturel. Le site de regroupement de l’extension de la rue Pine Nord est particulier, car on ne sait jamais ce que l’on va y trouver en arrivant le matin. Ainsi, cet endroit, situé à proximité de la promenade Highland, nous réserve souvent des surprises intéressantes.

« Nous y avons repéré des coyotes, des serpents et même des tortues serpentines », raconte Katrina Fries, technicienne en environnement. Katrina, qui travaille avec l’entrepreneur responsable de ce site, fait souvent une promenade matinale sur le terrain pour évaluer les conditions de la journée et déterminer ce qui a pu changer au cours de la nuit.

Bien que tous les membres du personnel aient suivi une formation de sensibilisation à la faune, ils savent que Katrina est la première personne à appeler s’ils repèrent quelque chose d’inhabituel. L’équipe environnementale est chargée de guider les interventions, de déplacer la faune, le cas échéant, et de veiller à la protection des travailleurs et de l’environnement pendant les travaux.

« Ils me préviennent tout de suite s’ils remarquent quelque chose. Ils savent qu’ils doivent éviter la situation et garder leurs distances afin d’être en sécurité », ajoute Mme Fries.

Situé à proximité du bois municipal et de la zone fortement arborée de Monkey Mountain, l’environnement semble favoriser un certain nombre d’animaux sauvages tels que les coyotes, les serpents laitiers de l’Est, les couleuvres rayées et même une couleuvre à ventre rouge – qui ont tous été aperçus sur le site.

« Nous avons également vu quelques tortues serpentines qui semblent s’être égarées et qui ont peut-être suivi l’itinéraire de nos camions depuis l’étang de Brewer. L’une d’entre elles essayait de faire son nid et n’a pas pu le faire en raison du sol compacté, explique Mme Fries. Nous avons pu les transférer dans une zone sûre et mettre en place des mesures préventives pour qu’elles ne puissent pas se remettre en danger. »

Daniel LeBlanc, agent de conformité environnementale des LNC, souligne que le cahier des charges et les spécifications techniques de chaque projet de l’IRPH prévoient obligatoirement un plan de protection de l’environnement comprenant la formation des travailleurs.

Si on a l’habitude de tenir compte de la nidification des oiseaux sur d’autres sites, en matière d’animaux à plumes, le chantier de la rue Pine nous a particulièrement étonnés puisqu’on y a trouvé une perruche. Il s’agissait apparemment d’un oiseau apprivoisé qui s’était échappé ou qui, malheureusement, avait été relâché. Tous les efforts ont été déployés en vain pour retrouver le propriétaire de l’oiseau. Ce dernier a été adopté par un membre de l’équipe.

« Wood réitère son engagement à protéger la faune sur tous les sites sur lesquels il travaille. Nous sommes fiers de l’assiduité que les travailleurs manifestent à l’égard de la formation et des programmes que nous avons mis en place. Nous leurs sommes reconnaissants de nous appuyer », a déclaré Eli Thompson, gestionnaire de la protection de l’environnement chez Wood.

La surveillance de l’environnement est un volet prioritaire de l’IRPH et vise à protéger la santé humaine, la faune et la flore, et l’environnement en général.

Pour plus de renseignements sur notre plan de protection de l’environnement, cliquez ici.

See here for more information on our environmental protection plan.



Mises à jour récentes